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Nous sommes en 2025, sur l'île souveraine de Tembelan, une terre située en Méditerranée orientale, à la croisée des chemins entre l'Europe et l'Afrique, une île au carrefour des civilisations anciennes. Depuis plus de deux siècles, Tembelan est un royaume indépendant, régi par une monarchie constitutionnelle qui a évolué au fil des années, mais toujours sous l'égide de la famille royale, si l'île a connu des siècles de prospérité grâce à sa position stratégique et ses ressources naturelles, son passé récent est marqué par un climat de mécontentement et de division interne.
Le Roi, figure charismatique mais de plus en plus contestée, dirige le royaume depuis maintenant plus de 30 ans, bien que son pouvoir soit théoriquement limité par une constitution, il conserve des pouvoirs exécutifs étendus. La monarchie se présente toujours comme la garantie de la stabilité, mais ses choix politiques, souvent autoritaires, ne font que nourrir les tensions internes, le Roi est vu par certains comme un défenseur des traditions et de l'unité nationale, tandis que d'autres le considèrent comme un tyran qui étouffe toute forme de démocratie véritable.
Le Roi gouverne avec le soutien de son Conseil Royal, un groupe d'élites sont les membres sont issus de la noblesse ou des secteurs économiques influents. Toutefois, bien que ce conseil joue un rôle consultatif, il est clair que la prise de décision reste concentrée autour du trône, l'idée même d'un système parlementaire démocratique a été étouffée au fil des années, chaque tentative de réforme étant perçue comme une menace à l'ordre établi. L'excuse officielle donnée est celle de maintenir une stabilité nécessaire face à une île en proie à une croissance démographique rapide et à une montée des tensions sociales.
Dans le cadre de cette gestion autoritaire, la Police Royale joue un rôle central, fortement militarisée, elle est à la fois la force de maintien de l'ordre et l'instrument répressif du trône. Ses membres sont souvent vus comme des "gardiens de la monarchie", mais aussi comme des oppresseurs, tant leur pouvoir est absolu. Avec des droits d'intervention étendus, allant de la surveillance à la répression violente, elle est omniprésente dans les grandes villes et surtout dans les zones sensibles de l'île.
Dans les années 2000, face à des tensions géopolitiques croissantes et à un budget militaire en constante réduction, le Roi a pris la décision radicale de dissoudre l'armée régulière et de remplacer cette structure par des unités de sécurité royales, plus souples et plus loyalistes. Ces unités, bien que puissantes et extrêmement bien équipées, ne sont pas toujours capables de maintenir la sécurité à travers toute l'île, surtout dans des régions rurales et montagneuses où l'autorité royale peine à s'imposer, ce vide militaire a permis à des groupes armés et à des milices privées de proliférer dans des zones éloignées, créant des foyers d'instabilité qui échappent à tout contrôle.
Les dernières années ont été marquées par une montée en flèche de la criminalité organisée sur l'île de Tembelan, le chômage a atteint des niveaux records, surtout parmi les jeunes des quartiers pauvres, et la corruption a gangrené les institutions publiques et privées. Les inégalités sociales se creusent, alimentant un ressentiment croissant contre l'élite au pouvoir, les ressources naturelles de l'île, autrefois abondantes, sont maintenant sous contrôle de multinationales ou de familles royales, qui profitent de l'exploitation des richesses de l'île sans se soucier du bien-être de la population.
En conséquence de cette montée de violence, des zones entières de l'île sont devenues incontrôlables, ces territoires, souvent isolés ou négligés par les autorités sont désormais surnommés "zones grises", ces régions échappent à tout contrôle officiel et sont devenues des zones de non-droit, où les groupes armés s'affrontent pour le contrôle des ressources et des routes commerciales.
Les zones grises sont dominées par la loi du plus fort, et toute tentative de la part de la Police Royale pour y rétablir l'ordre se solde par un échec. Parfois, ce sont les milices locales, parfois les bandes criminelles, qui imposent leur pouvoir par la peur. Les habitants de ces zones vivent dans une peur constante de la violence, que ce soit des attaques de groupes rivaux ou des incursions de la Police Royale.
La situation sur l'île est explosive. Le Roi refuse de céder le pouvoir ou d'organiser des élections libres, convaincu que la stabilité du royaume passe par le maintien de son autorité absolue, cependant, la contestation monte dans les rues, et les appels à un changement radical résonnent de plus en plus fort dans les zones grises, mais aussi dans les salons feutrés des élites de l'île
Les autorités tente de maintenir l'ordre dans ces contextes de plus en plus difficiles, mais se heurte à un manque de moyens et à une opposition populaire croissante. Si la situation n'est pas rapidement maîtrisée, le royaume pourrait sombrer dans un conflit civil dévastateur, avec la montée en puissance des factions rebelles, criminelles et miliciennes, et la disparition de toute forme de gouvernement stable.
L'avenir du Royaume de Tembelan est incertain, et seul le temps dira si le trône tiendra face aux vents de révolte ou s'il sera englouti dans les flammes de la révolution…
— À suivre…
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